jeudi 13 octobre 2016

LE BEL ÉTÉ 1



Gudule, le 1er novembre 2013, décide de mettre "le bel été" en ligne : 

   "Bon, je ne peux pas vous laisser tomber plus longtemps. J'ai donc décidé de vous livrer par petits bouts mon tout dernier livre, celui où je raconte ce qui m'est arrivé depuis l'hiver dernier (une sorte de "Moment de solitude" grandeur nature, en somme). Pour ceux qui préfèrent les "vrais" livres, la version papier avec une magnifique couverture du sieur Castor Tillon est en vente à la bouquinerie "le temps de lire" à Puycelsi. Mais en attendant, vous aurez un petit avant-goût des dernières aventures de la mère Gudule, tatatam !"




 
 
                               LE BEL ÉTÉ
 
 
                                            Encore une fois dire « je t’aime »
                                            Encore une fois perdre le nord
                                            En effeuillant le chrysanthème
                                          Qui est la marguerite des morts
 
                                                                         Georges Brassens                                                                              (Le Testament)
                                                       
 
 
         Il fallait que j’écrive cette histoire. Il le fallait absolument. 
         « Le destin t’offre sur un plateau un thème exceptionnel, me répétais-je sans cesse. Tu ne vas pas le gâcher, tout de même !  Ce ne serait pas pro… »
         Encore fallait-il trouver le ton adéquat. Ni cynique, ni larmoyant, ni pompeux, ni résigné. Ni bêtement défoulatoire. Ni à prétention psychanalytique.
         Ni surtout, surtout, auto-complaisant.
 
         Les semaines passaient ; je tournais autour du pot. Parfois, une phrase me titillait ;  bien ou mal gaulée, c’était secondaire. Je la notais, je la biffais. Je râlais un bon coup. Et je recommençais.
— T’inquiète, disait Castor, ça viendra lorsque ça viendra.
Il avait raison. Un jour, à force, c’est venu.
 
 
         Voilà pourquoi ce livre est une ode à la vie, à l’amour, et, n’en déplaise aux esprits chagrins, un véritable chant de reconnaissance.
 
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez un chtit mot