jeudi 1 décembre 2016

LE BEL ÉTÉ 51




















                                        BON, ET APRÈS ?


         Une fois racontées les péripéties de ce bel été (de manière succincte, s’entend ; inutile de s’attarder, ni sur des considérations sans intérêt, ni sur des incidents mollement répétitifs), une question cruciale se  posait :
         « Et après, j’écris quoi ?
         « Je ressasse, au risque de lasser le lecteur ?
         «  J’invente, au mépris de la plus élémentaire crédibilité  ? »
         En gros, pour que ce livre ressemble à quelque chose, je l’étoffais d’une flopée de détails superflus ou j’en faisais, sans scrupule, une fiction romanesque ?
         Aucune des deux options ne me tentait, en fait.
         Ma copine Elsa, que j’interrogeais à ce sujet, n’hésita pas :
— Tu nous mitonnes  un joli conte de fées, point barre ! Un truc avec une fin magique, de manière à forcer le destin.  Sinon, à quoi ça servirait d’être écrivain, banane ?




2 commentaires:

  1. J'ai, dans l'oreille, la voix d'enfant espiègle de Gudule et c'est à chaque fois réconfortant et un brin un peu tristounet... Merci Castor de ces rappels de vie...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est réconfortant, oui. Sa voix est toujours avec nous.

      Supprimer

Laissez un chtit mot